Quand on arrive à Montréal, quelques petits malins vous racontent que le métro mène directement à la station de sports d'hiver de la ville. La montagne locale culminant à un poil plus de 300 m, on se dit qu'ils ont flairé le Français crédule. Ben non : le seul point sur lequel ils exagèrent, c'est que c'est le bus qui vous emmène au pied des pistes...
Le Parc Montroyal est effectivement dévolu, pendant la blanche saison, au joies de la glisse. Le Lac aux Castors devient une patinoire, surplombée par une dizaine de pistes de luge. Et les sentiers pédestres sont reconvertis en pistes de ski de fond. Marrant d'ailleurs de croiser des autochtones dans les rues du Plateau, équipés comme s'ils partaient pour Val D'Isère...
Dans la blancheur d'une chute de neige récente, les statues Tai Chi de Ju Ming gagnent encore en mysticisme zen. Ou alors, c'est le froid qui me fait délirer...
Les nombreuses mangeoires disposées le long des sentiers de randonnée permettent d'observer (de loin) les quelques oiseaux pas assez futés pour filer plein sud aux premiers frimas.
La Croix Jacques Cartier, impressionnante de hideur industrielle. Et la neige, rajoutant encore à l'aspect glacial du monument, n'arrange pas les choses.
Difficile de croire qu'on est à peine à un quart d'heure du centre-ville et pourtant...
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