Bon, là, ça commence à bien faire. Cette fois-ci, c'est un bébé écureuil qui est venu "frapper" à notre porte. Titubant et encerclé par trois chats du quartier. On lui a offert un refuge provisoire et un bout de maïs frais, histoire qu'il reprenne des forces. Au passage, le gros greffier roux - qui vient régulièrement éventrer nos poubelles - n'a visiblement pas apprécié ma conception du refuge... Sauf que le petit gris a vraiment repris du poil de l'écureuil et est revenu quatre fois à la charge. Et que les voisins, que l'on voyait pour la première fois en deux mois (bizarre...) ont commencé à se demander ce qu'on faisait avec cette bestiole.
J'ai donc craqué - ici, si un de tes voisins te dénonce pour avoir nourri un animal sauvage, c'est l'amende directe - et je lui ai trouvé un joli arbre, dans un parc, à 500 mètres de la maison. Une mort certaine, somme toute : un petit écureuil, a priori né tardivement et tombé du nid, je ne sais que trop bien que c'est pas viable.
Mais sauver un écureuil gris n'est pas envisageable au Québec, à moins de vivre à la campagne et de prier pour qu'un voisin ne te dénonce pas. Et retrouver la bestiole devant ma porte, éclatée en quatre par les chats des voisins, ça me tentait moyen.
Reste qu'après le coup du Ragdoll (qui est finalement revenu passer la soirée avec nous, avant de s'évaporer dans la nuit) je commence à me demander si je ne suis pas victime d'une attaque massive d'esprits élémentaires.....


1 commentaire:
HAHAHAHAHA excellent, tu vas finir par l'avoir ta visite d'un orignal
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